Le Guide De La Position De L’arbre
Vrikshasana, Zhan Zhuang, la posture de l’arbre, voilà les 3 plus dénominations les plus connues de cet exercice aussi intense que bénéfique. Partez à la découverte de cette posture qui ne cessera de vous surprendre, tant son travail sur votre sens de l’équilibre et sur votre profil interne vous semblera compliqué au début, et une évidence avec le temps. Lorsque vous saurez répartir à la perfection votre poids du corps, vous pourrez tenir des heures sur votre plante du pied.
Qu’est-ce que la position de l’arbre ?
Posture fréquemment présentée dans un contexte traditionnel et souvent lié au Hatha-Yoga, la posture de l’Arbre possède sa signification et sa symbolique bien particulière. On peut la réaliser selon 3 degrés de difficultés progressifs, ce qui permet à chacun de la pratiquer en fonction de ses capacités.
La particularité est qu’à chacune des postures est associée une respiration particulière, qu’il convient de maîtriser pour perfectionner sa pratique. Attention toutefois que la 3ème méthode n’est pas plus compliquée que la première, il s’agit juste de réaliser celle qui nous semble la plus adaptée à nos capacités et au moment présent. On entre alors dans un apprentissage qui, en plus d’être physique, devient de l’ordre du discernement et de la connaissance de soi.
Que symbolise le Vrikshasana ?
Vriksasana donc, ou la posture de l'arbre, est un exercice très répandu au même titre que le parsvottasana. L’arbre est un symbole universel, qui représente l’axe du monde, reliant les réalités matérielles aux réalités spirituelles.
Les racines plongent dans la terre est métaphorisent l’énergie puisée dans le monde matériel. La cime représente notre sensibilité et notre ouverte à des dimensions plus abstraites, plus subtiles. Cette attitude exprime la verticalité de l’homme, de son amour, qui se situe entre ciel et terre, et qui est soumis aux règles de Mère Nature comme les saisons.
Comment réaliser la position de l’arbre ?
Comme nous l’expliquons dans le premier paragraphe, 3 étapes de réalisation existent pour le Vrikshasana.
1. S’enraciner
Commencez en posture de la Montagne. Lorsque c’est fait et que votre regard est bien stable, mettez tout votre poids sur votre jambe gauche et gardez-la fermement tendue.
Tout en gardant votre pied gauche bien à plat, venez-mettre la plante de votre pied droit sur votre malléole interne gauche (la boule de votre cheville, si vous préférez). Lorsque vous êtes en équilibre, essayez d’ouvrir au maximum votre hanche, tout en gardant le bassin de face.
Placez les mains en Anjali Mudrâ et non pas en Jnana Mudrâ, comme il peut être tentant de faire. C’est-à-dire que vous joignez vos mains en écartant les pouces, et en les laissant toucher votre sternum (au milieu de votre buste).
Ressentez tous vos muscles, et poussez vos mains l’une contre l’autre tout en gardant les épaules basses.
Pour ce qui est de la respiration ici, l’important est de ressentir cet enracinement et de contrôler cette respiration. Inspirez lentement et profondément en repoussant au maximum avec le pied d’appui, expirez lorsque vous êtes à poumons pleins en rentrant l’abdomen, abaissant les épaules et allongeant la nuque. Restez immobile en exécutant 6 respirations, et faites le même de l’autre jambe.
2. S’élever
Une fois l’enracinement maîtrisé et appliqué, il est temps de passer à la deuxième étape de la posture. En douceur et délicatesse comme lorsque vous réalisez la Salutation à la Lune, venez placez votre pied droit (auparavant sur la malléole, rappelez-vous) un étage au-dessus, c’est-à-dire au niveau de l’intérieur du genou. Vos mains quant à elles viennent au-dessus du crâne, sans pour autant le toucher.
Veillez toujours à rester bien gainé, et à ne surtout pas vous étirer vers le haut. Pour éviter ce phénomène, tirez vos coudes vers l’arrière un maximum, et gardez les épaules basses.
Pour ce qui est des respirations, pratiquez de la même façon que tout à l’heure, en prenant en compte que c’est assez compliqué de la tenir sur 6 respirations. Si vous avez du mal ou que cela ne ressemble plus à grand-chose, il n’y a aucun problème à revenir à la première étape.
3. Se relier
En partant du second degré, replier la jambe droite, attraper la cheville droite avec une main et amener le talon tout en haut de la cuisse gauche, laissant s’ouvrir le genou vers l’extérieur.
Presser fermement la plante du pied contre la cuisse dont la musculature interne résiste fortement à la pression du pied.
Monter les bras tendus à la verticale et joindre les paumes des mains, doigts serrés et pouces tendus vers l’arrière.
Conserver le contrôle de la sangle abdominale pour éviter de creuser la région lombaire. Se sentir en relation entre terre et ciel.
La respiration, rien ne change. Par cycle de 6, n’oubliez pas de rester gainé au maximum. Un dernier point auquel il faut prêter attention est que nous avons tous un côté fort et un côté faible, qu’il convient d’équilibrer en effectuant le même nombre de répétitions pour chaque.
À quoi coupler cette posture ?
La meilleure combinaison pour ce genre de posture reste de l’utiliser comme support de méditation. En effet, c’est très bénéfique de l’enchaîner directement, voir même de la réaliser en même temps, pour les plus experts.
À la manière des 3 gunas, votre corps est en constante recherche d’équilibre. Le tout est mouvant, et il est important de fluidifier tout cela. Si cet article vous expliquant comment réaliser les 3 degrés de la posture de l’arbe vous a plu, n’hésitez pas à consulter le reste de notre blog pour en apprendre toujours plus et rester au courant des dernières actualités sur notre passion commune.